Comment construire des bases de données relationnelles dans les règles de l'art ?

Reprise des cours de première année et suivi d'un cours en ligne.

Les fondamentaux : que sont les BDD ? Comment les représenter ?

Définition : Une base de données est un ensemble d'informations qui est organisé de manière à être facilement accessible, géré et mis à jour. Elle est utilisée par les organisations comme méthode de stockage, de gestion et de récupération de l’informations. Les données sont organisées en lignes, colonnes et tableaux et sont indexées pour faciliter la recherche d'informations. Les données sont mises à jour, complétées ou encore supprimées au fur et à mesure que de nouvelles informations sont ajoutées. Elles contiennent généralement des agrégations d'enregistrements ou de fichiers de données, tels que les transactions de vente, les catalogues et inventaires de produits et les profils de clients.[1]

L'ensemble de ce MON se base sur la connaissance du modèle relationnel.

Réprésentations

On peut représenter un schéma ou une relation de multiples façons.

• Entité/association : Permet de représenter la relation de manière schématique.
• Représentation UML : Permet de représenter la relation de manière schématique et normée.
• Schema relationnel : Permet de représenter la relation sous forme analytique : Eleve(nom, prénom, niveau, GPA).

Démarche de construction

1. Représentation schématique : modèle entité/association

Objectif : Représenter graphiquement les données et les besoins de relations entre les données. Pour cela on réfléchit aux différents liens entre attributs : quelles entités sont reliées entre elles et comment ?

Exemple extrait du cours "Bases de données" de C. Jazzar, page 65

2. Traduction dans le modèle fonctionnel

2.1. Cas général

• Chaque entité est un schéma. On différencie la clé primaire en la soulignant.
• Chaque association devient un schéma qui ne possède pas de clé primaire. A la place on ajoute les clés primaires des entités rattachés, en les soulignant en pointillés. Ils deviennet des clés étrangères.

2.2 Cas de la cardinalité [1,1]

Si une entité possède une cardinalité [1,1] alors on ne créera pas de relation pour l'association correspondantes. A la place, cette entité recevra les attributs directement connectés à l'association, ainsi que la clé primaire de l'autre entité en tant que clé étrangère.

3. Normalisation

En se basant sur les définitions et les principes énoncés en partie "Les fondamentaux".

3.1. Si les clefs ne sont pas définies ou vérifiées : construction des relations

• Définir une ou la fermeture transitive. Permet de lister toutes les dépendances fonctionnelles à disposition.

• Définir un ou la couverture minimale. Permet d'identifier les dépendances fonctionnelles indispensables.
• Définir la ou les clés candidates. Pour cela, on se base sur la fermeture transitive : *Quelles dépendances fonctionnelles englobent le plus d'attributs ?"
• Choisir la clé primaire.

3.2. Définir la norme et normaliser

1FN : Première forme normale ¤ Vérifier : Existence d'une clef & aucune dépendance non fonctionnelle (un antécédant => une image) ¤ Normaliser : Ajouter des attributs en antécédant de la relation afin d'en faire une fonction.

2FN : Deuxième forme normale ¤ Vérifier : 1FN & tout attribut qui n'est pas dans une clef ne dépend pas que d'une partie d'une clef. ¤ Normaliser : Décomposer la relation en plusieurs "sous-relations".

3FN : Troisième forme normale ¤ Vérifier : 2FN & toutes les DFE (dépendances fonctionnelles élémentaires) allant vers un attribut qui n'est pas dans une clé proviennent d'une clef. ¤ Normaliser : Décomposer la relation en plusieurs relations ou compléter la clef par un autre attribut.